LES SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 FEVRIER, LE CYCLONE BATSIRAI A TRAVERSE L’ILE DE MADAGASCAR AVEC DES VENTS A PLUS DE 230 KM/H.

Ravageant tout sur son passage, inondant les villages, détruisant les maisons, il a entraîné de graves dommages matériels, alors que les habitants subissaient déjà les conséquences de la tempête tropicale Ana, qui a balayé le pays il y a à peine deux semaines.

Pour le moment, on dénombre heureusement peu de morts et de blessés, mais près de 55 000 personnes[1] ont dû quitté leurs foyers, alors que 130 000 personnes étaient déjà déplacées suite à la tempête Ana.

Les ONG membres d’Alliance Urgences présentes sur place depuis de nombreuses années, dont Action Contre la Faim, Handicap International et Médecins du Monde se sont mobilisées très tôt pour se préparer à l’arrivée du cyclone.

« Nous avons travaillé avec nos partenaires pour permettre aux personnes vulnérables et aux personnes handicapées de se mettre en sécurité, c’est-à-dire dans des bâtiments en dur comme des écoles ou des gymnases et nous avons constitué des stocks d’aide d’urgence supplémentaires, pour pouvoir assurer des distributions dès que possible », explique Vincent Dalonneau, directeur de Handicap International à Madagascar.

« Nous avons prépositionné une équipe de médecins avec des médicaments et du matériel médical dans la zone d’atterrissage du cyclone, car nous savions qu’il allait être extrêmement compliqué de faire venir nos équipes de la capitale une fois le cyclone passé », explique Médecins du Monde.

Depuis dimanche, les équipes des ONG membres d’Alliance Urgences procèdent aux évaluations des dégâts et des besoins dans les régions touchées afin d’apporter une première assistance aux sinistrés.

[1]  Selon le dernier bilan du Bureau de gestion des risques et des catastrophes à Madagascar (BNGRC).

© NGRC – Madagascar