Contexte

Vendredi 28 mars, un puissant séisme de magnitude 7,7 a frappé le Myanmar (appelé aussi Birmanie), suivies de secousses ressenties jusqu’en Thaïlande et en Chine.

L’épicentre du séisme était situé dans la région de Sagaing, au centre du Myanmar. À ce jour, on déplore plus de 1 000 morts et 2 000 blessés et de lourds dégâts sur les infrastructures, laissant présager un bilan humain considérable.

Les autorités ont déclaré l’état d’urgence dans 6 régions, tandis qu’un appel à l’aide internationale a été lancé.

Cette catastrophe survient alors que le pays est déjà confronté à une crise multidimensionnelle, où 20 millions de personnes avaient déjà besoin d’une aide humanitaire, soit environ un tiers du pays.

Les défis auxquels sont confrontés les populations comprennent la pénurie alimentaire, le manque d’accès à l’eau potable, une pression croissante sur les services essentiels comme la santé. Les plus vulnérables, y compris les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées, sont particulièrement touchés.

L’urgence va être de répondre aux premiers besoins vitaux : des soins, de l’eau, de la nourriture, un abri (…).

Helena Ranchal, Directrice des opérations internationales de Médecins du Monde.

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Réponse humanitaire

Face à cette situation, cinq des ONG membres de l’Alliance Urgences, Action contre la Faim, Handicap International, Médecins du Monde, Plan International et Solidarités International, déjà présentes au Myanmar, se mobilisent aux côtés de leurs partenaires locaux et procèdent actuellement à l’évaluation des besoins dans les zones touchées.

Au regard de ces évaluations, chaque ONG sera en mesure d’apporter aux victimes les aides correspondant à leurs spécificités et leurs expertises :

• Aide alimentaire, fourniture d’eau potable, de matériel de première nécessité et d’abris.
• Soutien médical et psychologique (consultations, fourniture de médicaments, de kits d’hygiène, de fauteuils roulants, etc.).
• Aménagement d’espaces sûrs pour les enfants et d’espaces d’apprentissage temporaires d’urgence.
• Recherche et réunification des familles dispersées par la catastrophe.

Dans ce type de contexte, on peut aussi s’attendre à un nombre élevé de victimes, notamment de nombreux blessés : plaies, fractures complexes, traumatismes crâniens, blessures médullaires et amputations. Dans tous les cas, il est nécessaire d’intervenir en urgence pour venir en aide aux blessés (…).

Pauline Falipou, spécialiste de la réadaptation d’urgence chez Handicap International.

Pour Alliance Urgences, aujourd’hui tout s’organise pour mettre en œuvre des actions ayant un maximum d’impact pour les victimes. Une crise ne s’arrêtant pas aux premiers jours de la catastrophe, les membres d’Alliance Urgences mettent tout en place pour inscrire leurs actions dans une efficacité durable.

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