En Ukraine et aux frontières, ACF est déjà intervenue auprès de centaines de milliers de personnes
CONTEXTE
Plus de 100 jours après le déclenchement de la guerre, la situation humanitaire est alarmante en Ukraine : 13 millions personnes n’ont pas accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène et 12 millions de personnes ont besoin d’une assistance médicale.
L’incertitude et la peur quant à l’issue du conflit plongent les personnes déplacées dans un état psychologique fragile et face à des questions difficiles pour leur choix de vie : installation durable dans un pays d’accueil ou éventuel retour en Ukraine.
D’un autre côté, cette guerre a un impact sur la sécurité alimentaire mondiale du fait que la Russie et l’Ukraine sont deux des principaux fournisseurs mondiaux de denrées agricoles et d’énergie fossile.
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en garde contre une hausse des prix des denrées alimentaires et projette une augmentation de 7.6 millions à 13.1 millions de personnes sous-nutries.
LA RÉPONSE D’ACTION CONTRE LA FAIM
Depuis le début de son intervention, Action contre la Faim est intervenue auprès de 485 809 personnes, principalement en Ukraine mais aussi dans les pays frontaliers : Moldavie, Pologne et Roumanie.
Les axes prioritaires d’action sont :
- accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène,
- activités en santé mentale et protection,
- santé et nutrition,
- soutien financier.
Eau-Assainissement-Hygiène EAH (45 % des programmes)
- Distribution de kits d’hygiène aux familles déplacées en Ukraine, et réhabilitation des réseaux d’eau.
- Soutien aux réfugiés en transit dans les pays frontaliers ou vivant dans des centres d’hébergement temporaire. En Pologne et en Roumanie par exemple, distribution de kits d’hygiène dans les centres de transit.
- En Moldavie, installation, entretien et nettoyage des latrines aux points de passage des frontières, et soutien à la gestion des déchets.
Santé mentale et protection (31 % des programmes)
- Formation aux 1ers secours psychologiques pour les volontaires, y compris l’auto-prise en charge et la gestion du stress.
- Création d’espaces amis des bébés offrant un lieu sûr aux femmes et à leurs enfants permettant la promotion des pratiques de soins appropriées, en intégrant un soutien nutritionnel si nécessaire.
- Formation pour que le personnel et les bénévoles puissent répondre de manière appropriée et confidentielle aux victimes de violence basées sur le genre.
Soutien financier (11 % des programmes)
- Aide directe via transfert monétaire aux familles pour couvrir leurs besoins essentiels.
Santé et nutrition (13 % des programmes)
- Soutien aux pharmacies et aux cliniques mobiles des centres de soins de santé primaires de Kharkiv et de Dnipro et fourniture de matériels médicaux.
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